Pourquoi adopter l’écriture inclusive en Relations publiques?

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Il y a quelques semaines, je rédigeais un communiqué de presse pour l’un de mes clients en français. Ayant en tête de l’envoyer à un grand nombre de personnes, je me fie donc à la règle que l’on m’a toujours apprise: ” Le masculin l’emporte sur le féminin“.  Je me suis arrêtée sur-le-champ. Avec les nombreux guides et ressources disponibles aujourd’hui, pourquoi encore se concentrer sur cette règle arriérée alors que l’écriture inclusive française fait de plus en plus son entrée dans nos textes?

Les anglophones n’ont pas ce problème, l’existence de pronoms non-genrés est présente depuis toujours. Mais nous savons tous que pour le français, absolument tout est genré. Il est donc important de faire notre effort afin de changer ces habitudes qui ne sont plus à jour. 

 Avant de s’attaquer à de toutes nouvelles règles grammaticales pour changer celles qui sont engrainées dans nos esprits depuis l’école primaire, il est d’abord important de comprendre ce qu’est l’écriture inclusive. Pour faire bref, il s’agit de prendre en considération tout le monde lorsqu’on rédige un texte, et ce, par l’entremise de plusieurs processus possibles. Il ne faut plus simplement adopter le masculin pour inclure tout le monde, il faut littéralement éviter complètement toutes marques de genre féminin et masculin.

En relations publiques, il me semble que ce processus est d’autant plus important et se doit d’être mis en place, peut-être plus que pour tout autre travail. Les profesionnel.les du domaine le savent; nous devons quotidiennement envoyer communiqués de presse, courriels, invitations à un grand nombre de personnes à la fois. D’où l’importance primordiale de ne pas prendre pour acquis le genre de toutes ces personnes et de rester inclusif le plus possible.

Je me sens privilégiée de pouvoir travailler dans une agence qui prône l’inclusivité dans toutes les sphères de notre travail. Étant également une des employé.es francophones de l’agence, je suis heureuse d’avoir la chance de faire mes propres recherches sur ce processus, et de continuer à travailler sur cette inclusivité afin d’améliorer ma rédaction et la mettre en œuvre auprès de mes collègues.

 Si vous êtes aussi intéressé.es à en apprendre plus sur l’écriture inclusive, je recommande les guides ci-dessous mis en place par l’INRS et par l’Université Laval qui expliquent en détail les différentes façons d’adopter une écriture inclusive dans notre quotidien. 

https://inrs.ca/wp-content/uploads/2021/03/Guide-redaction-inclusive-inrs-vf.pdf

https://www.ulaval.ca/sites/default/files/EDI/Guide_redaction_inclusive_DC_UL.pdf